« NE ME PARLE PAS SUR CE THON ! » m’a-t-il dit.
Je n’y peux rien. Quand j’étais humaine, je faisais du cheval.
Depuis que je me suis noyée l’été dernier, je suis devenue une sirène. Je suis même plutôt belle.
Le plus dur, quand on est une sirène, c’est d’être consciencieuse et de ne louper aucun cours de chant ni de Piscinamancie.
Pour les loisirs, je chevauche les thons.
Dès mon arrivée, il m’avait semblé logique d’apprendre l’hippocampe. Mais leur caractère ombrageux et cyclique ne correspondait pas à mon tempérament. Et il faut bien l’avouer !Je me plais en compagnie des thons. A tel point que tous mes loisirs y passent.
Ce qui contrarie mon ami.
Dorénavant, quand j’aurai à lui parler, je descendrai de ma monture.
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